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L'art oseur, art osé.

L'art oseur, art osé.
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14 mai 2009

Dimension cathartique du blog.

Paradise_Lost_122 Il semblerait que je classe cet article dans la catégorie littérature, ce qui risquera à vos yeux d'entacher cette dernière une fois le billet lu. Whatever, il paraît que le blog permet de se libérer des passions qui nous rongent ou nous détruisent, qui nous gouvernent et biaisent notre raison. Je n'y crois pas a priori, c'est pourquoi j'en fais l'expérience - en tout bon hypothétique (plus ou moins) descendant de St Thomas. Thus, nous y voici, article entamé, mais qu'y mettre ? Car si au théâtre c'est bien nous qui rions, pleurons à travers le personnage comme peinture de nous-même, ici il n'y a pas de reflet de soi. On ne s'assoit pas le cul sur un fauteuil en se délectant du spectacle qu'on nous offre. Il faut donc, et par ailleurs en alimentant le voyeurisme du net, faire l'effort d'exposer soi-même ses craintes, remords, doutes, peurs, envies, besoins, désirs, volontés, désespoirs, regrets, ainsi qu'échecs et réussite(s ?). Après que l'on a réussi à accomplir l'exploit (ou pas), la dimension magique est censée prendre le dessus dans cette affaire et nous permettre d'évacuer la bile noire si chère à Alceste (ou Molière, comme vous préférez) en brisant le miroir que l'on a posé - ou écrit - sur le blog. ~ ~ ~ ~ ~ Parce qu'entrer in medias res dans le sujet évite tout beating about the bush, je me présente au concours de l'EFAP 2 le samedi 16 mai 2009. Qu'est-ce que l'EFAP ? L'Ecole Française des Attachés de Presse. Cette dernière prédestine bien logiquement au métier d'attaché de presse (bravo tu es génie si tu l'avais compris avant), mais on peut tout aussi bien s'orienter vers une profession différente. Finalement, je ne sais même plus si j'ai envie de le réussir, ce concours. Avant de m'auto-demander pour quelle raison, je réponds que je n'ai jamais su ce que je voulais exactement, oscillant d'un centre d'intérêt à un autre sans réellement me fixer un objectif qui m'eut permis de sourdre une hargne de vaincre inébranlable. Il s'agissait là d'un des problèmes satellitaires, et je me rends compte que je suis dans l'incapacité d'évoquer le point central qui cause mon état d'esprit actuel. Echec, donc, bien qu'il ne s'agisse que d'une partie...
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5 février 2009

Back to Honfleur...

Tony si tu m'entends, ou me lis, ça ravivera certains souvenirs, elf d'épée (en trouver une polie, c'était pas si simple :p) !


      Aujourd'hui je vous présente un artiste que j'ai découvert lors d'une ballade à Honfleur : Bruno Catalano. Avant toute chose, je tiens à préciser que mon article est largement inspiré du site de Mr Catalano himself, que je vous recommande fortement de visiter. Pour s'y rendre, c'est par ICI. Par ailleurs, je ne vise pas à effectuer ici une bio du monsieur, seulement à vous le présenter =).


      Sculpteur avant tout, il fait du voyage le thème central de ses oeuvres. Valise à la main, assis ou debout, le flanc mangé ou non par le néant, ses personnages sont toujours en mouvement. La multiplicité d'interprétations s'offre bien sûr à vous, et en l'occurrence, il y a de quoi ! Ont-ils le tronc dévoré parce qu'ils voyagent, déchirés entre leur terre natale et le lieu où ils se rendent ? Ne serait-ce pas leur propre vie que contiennent ces valises, des souvenirs enfermés et trimballés avec eux, quelque soit l'endroit visité ?

Pour vous en faire une idée, voici quelques oeuvres choisies.

Sculpture "Van Gogh" :

Van_Gogh sculpture_Vansculpture_3


Sculpture "Réformés-Canebière" :

sculptures_reformes_6sculptures_reformes_3


Une petite dernière, que j'aime particulièrement, "Marius et Jeannette" :

marius_jeanette_3marius_jeannette


Et pour finir, une photo de l'artiste :

Catalano_Presse
Assez effrayant le regard tout de même sur cette photo, il est pas à son avantage avec sa tête de violeur ! Mais le plus original à mes yeux reste quand même le buste d'Yves Montand, qui ressemble drôlement à Catalano !

5 février 2009

La manifestation

      Petit billet qui survient des mois après le premier, l'incipit, ce qui devait être l'article liminaire et tremplin à de nombreux autres... Finalement, touché par une "inertie morose" comme dirait Étienne (oulala, ça c'est de la référence culturelle !), j'entretiens bien mal ce blog. Néanmoins, je suis poussé par un désir de  mettre au clair mes pensées quant aux manifestations, sujet du moment, au pourquoi du comment des quoi et où et qui table rideau chaise. Ainsi, de manière désorganisée, je vais répondre aux questions que je me pose, suite à une altercation téléphonique, un débat plus qu'un dialogue au final, j'écrase l'autre avec mes pseudo-arguments (entendons bien un moi universel, qui me comprend mais ne me pointe pas nécessairement du doigt), je hausse le ton, etc.


      First one : Quelle est l'utilité d'une manifestation ? Faire entendre sa voix j'imagine, ou en l'occurrence, la voix des gens qui manifestent. Dans une manifestation, à moins d'être interviewé par un journaliste, on ne fait en réalité pas entendre sa voix mais la voix de la manifestation. Ainsi, des personnes défilent avec des pancartes pour protester, se révolter contre un thème commun. D'accord. Maintenant imaginons que certaines pancartes ne révèlent pas exactement les mêmes intentions, mais qu'elles soient néanmoins khôtakhôt' (ce qui est effectivement toujours le cas), le caméraman filme le tout, et le téléspectateur assimile, mélange, mixe les deux revendications pour n'en faire qu'une dans sa tête. De ce fait, le thème et la revendication individuels sont déjà perdus, transformés, et loin derrière soi pour les personnes qui ne prennent pas part à la manif' mais sont chez eux devant leur téléviseur, c'est-à-dire 80% de la population française. Ajoutons à ça le probable aspect biaisé des médias et on se retrouve avec un petit cocktaïl de manipulation made in t'es fin, je ne cite personne bien entendu.


Il me semble que je suis hors-sujet, hors-question, tant pis. Second one : Faut-il ou non manifester ? Ce me semble être LA grande interrogation (ou pas, haha). Le manichéen de base ira certainement dire que l'on est soit du côté de l'acteur, et donc manifestant, soit du côté du spectateur qui observe et attend mollement que les choses évoluent. Mais après avoir quelque peu défini ces deux positions, ne pourrait-on pas leur concevoir des alternatives ? Acteur, donc. Acteur car on agit, on descend dans la rue pour pleinement embrasser et extérioriser publiquement la cause que l'on soutient, et ainsi se sentir impliqué, utile. On ne perd pas son temps, on veut que les choses évoluent. On paralyse le pays pour faire entendre sa voix (entendez celle que vous voulez...). Spectateur. On ne veut pas prendre part à la manif' car c'est dangereux, si ça dégénère on se fait tabasser par les flics, c'est génial, non merci. De toute façon le mouvement se fait quand même, les gens défilent quand même, alors à quoi bon ? Restons chez nous (puisqu'il n'y a pas cours ou que l'entrée du bureau est bloquée) et thé-café-film-livre-musique ou n'importe quoi d'autre.


      Et si l'on conçoit un troisième comportement possible ? Comme par exemple la personne qui sonde les revendications des manifestants, et se demande si elles sont en adéquation avec les siennes ou non. Si oui, pourquoi y aller puisque c'est exactement (ou à peu de choses près, cf pancartes) ce que l'on pense. On peut dès lors bien sûr objecter le fait que si tout le monde se dit ça, plus personne n'ira défiler in da streetz. Certes, mais tout le monde ne pense pas ça. J'écarte bien sûr la possibilité, ici, de "non les revendications de la manif' ne sont pas en adéquation avec les miennes, conséquemment, je reste chez moi", puisque c'est "presque" une lapalissade. On peut donc distinguer un très net contraste entre, d'un côté,  la personne qui reste chez elle en se tournant les pouces parce qu'elle ne veut pas aller à la manifestation pour des raisons contingentes et qui la dépassent certainement, et celle, d'un autre côté, qui reste chez elle car elle sait pertinement et discrètement que 1 : sa voix individuelle, ses arguments personnels, ne seront pas entendus ; 2 : des personnes tout aussi outrées qu'elle (car elle l'est, bien entendu !) iront instead of her hurler et crier leur mécontentement commun dans la rue ; 3 : est consciente qu'elle peut se faire entendre par d'autres moyens que sont les conférences (web ou réelles), sites webs, blogs, dailymotion, youtube (avec un tag de 500 mots pour être sûr que tout le monde la voie), etc. Il m'apparaît nécessaire d'admettre que cette alternative est certainement moins idiote que de rester chez soi sans rien faire (puisqu'ici, a contrario, on reste chez soi à faire quelque chose).


      On peut donc distinguer trois catégories au final, ou du moins j'en discerne 3 so far, l'acteur "physique", dont je ne dénigre pas l'efficacité sur le terrain (bien que son individualité n'y existe plus, son existence et sa voix ayant mué en un corps commun qui réclame, quelqu'en soit le sujet), le spectateur apathique (de loin le plus idiot et frileux, cela va de soi), et l'autre acteur, non pas physique (on évite "virtuel", terme à connotation trop péjorative et inapproprié) mais plutôt matériellement absent et idéalement  (j'entends ici relevant de l'idée), convictionnellement présent.

4 novembre 2008

L'in, keep it!

      Arriverai-je un jour à créer un blog et à le faire éclore ? Mais.. Mais ! Il semblerait bien que celui-ci en soit la preuve tangible ! Après de nombreuses tentatives infructueuses, le voici, et par conséquent, me voici sur le net ! Mais au final, pour quelles raisons plublie-t-on un blog ? Par pur nombrilisme amorcé par un phénomène de société (blogattitude, blogisation, etc-isation) ou bien pour simplement faire plaisir à Panurge et ses moutons ? Pour ma part, un peu des deux probablement ! Mais inutile de s'étendre sur ce pseudo-questionnement maintes fois traité dans des tas d'articles écrits ou webisés. Alors passons, et en sourdine, même si les deux risquent d'être difficiles à conjuguer (moyenne celle-là...).

      Il serait par ailleurs inconvenant de ne pas présenter l'auteur de ce blog ! Et assez ennuyeux de continuer à jongler entre la troisième et la première personne du singulier, alors allons-y (merde encore une autre), plongeons dans l'égo(t)isme sans honte aucune, le JE qui est un autre, oui les reins sont beaux, avec de l'eau propre et du savon, pas de soucis (donc 5,4,3,2,1...)... Je m'enlise, don't I ? Bref, je me présente, je ne m'appelle pas Henri mais Guillaume, résident de Rouen, élève en 2ème année de prépa littéraire, qui s'ennuie de plus en plus dans ses études... J'évoquerai donc ici ma vie (Wahou ! Incroyable, si peu commun...), mes coups de coeur/de gueule (cinéma, littérature, actu, etc)  /de blues si jamais il y a, et d'un peu tout finalement...

Ainsi, après cette très brève présentation, je vous souhaite a good reading, et n'hésitez pas à "messagiser" les articles de mon blog ;p.

Kao`.

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